Attention, nous voici devant LE chef d'oeuvre d'Ubisoft Montréal. Petit détail qui a son importance ; il s'est vendu à plus de deux millions d'exemplaires dans le monde, et tenez-vous bien, dès la première semaine après sa sortie!!! Du jamais vu. Si bien qu'Ubisoft, justement, a revu ses objectifs à la hausse. Fin avril, la barre des six millions a été franchie, toutes machines confondues. On dit aussi qu'Electronics Arts avait fait une offre de rachat de l'éditeur français, et que ce dernier a refusé au dernier moment. On comprend pourquoi, car l'action s'est carrément envolée. Cocorico!!! Trêve de blabla, parlons du jeu en lui-même. Vous êtes Altaïr, membre du clan des assassins. Déchu après avoir enfreint votre credo, vous devez vous racheter auprès de votre maître. Celui-ci vous ordonne de prendre la vie de neuf personnages importants dans les villes de Damas, Jérusalem et Saint Jean d'Acre, tous responsables de la poursuite de la guerre causée par la troisième croisade. Mais ce scénario basique cache quelque chose de bien plus important et inattendu. Mais chut! Vous allez devoir travailler dur pour retrouver votre rang.Graphismes : 19/20
- D'une beauté phénoménale, le soft vous emmène dans des lieux somptueux et hyper réalistes. On a clairement l'impression que les développeurs ont constitué les répliques exactes des trois villes ayant réellement existé. Par ailleurs, il y a foule dans les rues. On se croirait à Marrakech par moment, tellement il y a de monde! Cela dit, on peut peut-être regretter de ne pas pouvoir entrer dans les maisons. Mais c'est vraiment pour chercher un défaut!
Jouabilité : 18/20
- Liberté totale! Vous pouvez grimper où bon vous semble, c'est hallucinant! Aucune façade ne résiste, même pas le sommet de la cathédrale de Saint Jean d'Acre. Tel un oiseau, Altaïr parcoure les toits qui constituent son jardin avec une facilité déconcertante et qu'il faudra penser à nettoyer d'ailleurs. La prise en main est ultra-simpliste, merci pour les débutants!
Son : 18/20
- De très belles musiques agrémentent le soft, très en harmonie avec le contexte. Les villes grouillent de petits détails sonores et donnent une touche encore plus réaliste. Les marchands, les gardes, les mendiantes (encore plus chiantes que dans le RER! Lol!), les prêcheurs, ponctuent le quotidien.
Durée de vie : 17/20
- Assassin's Creed est doté d'une durée de vie que j'appellerai extensible. J'explique : Le jeu peut se finir en une vingtaine d'heures. Mais rien ne vous empêche de boucler les différentes quêtes annexes (tuer tous les templiers, récupérer tous les drapeaux hospitaliers à Acre, etc...). De plus, avant de pouvoir avoir le droit de vous attaquer à votre cible, vous devrez terminer un minimum de trois enquêtes par personnages. Mais, encore une fois, rien ne vous empêche de réaliser les six prévues.
Scénario : 20/20
- Voilà, j'ose le 20. Ben oui, jusqu'ici, seuls les Resident Evil pouvaient décrocher cette note. Mais là, respect! Et pour tout vous dire, je n'attends qu'une chose, qu'il soit porté sur grand écran avec Henry Ian Cusick dans le rôle d'Altaïr (Desmond dans la série Lost, c'est la même voix française en plus!). Vous l'aurez compris, le scénario est en béton. Mêlant passé et présent, vie antérieure, et intrigue religieuse, il donne un point de vue imaginaire sur une époque troublée.
Pour info :
Le deuxième volet de la série est sorti en novembre 2009 et avec lui le premier tome de la BD que je vous conseille si vous avez aimé le scénario du jeu.
En bref :
Frappant dans l'environnement, efficace dans le gameplay, pourvu d'assez peu de défauts, malgré, il faut bien le dire, un petit côté répétitif, Assassin's creed offre une expérience nouvelle : l'assassinat Yamakazi version moyen-âge. En tout cas une chose est sûre, ce premier épisode ne laissera personne insensible.
Note globale : 19/20
