Test de Formula 1 - Championship Edition

Premier jeu de Formule 1 sur Ps3. Et pour un début qui n'en est pas vraiment un (la série Formula one existe déjà depuis la Ps1), c'est une réussite. Je ne suis pas fan de Formule 1, mais je suis bien obligé d'admettre que je suis conquis! Sony a réussi à exploiter toute l'expérience acquise au fil des titres. Il est difficile de jouer dans une discipline que l'on n'aime pas, mais ce jeu balaie d'un coup tous les à priori. Il s'adresse autant aux néophytes qu'aux expérimentés. Toutes les écuries sont là ; seule ombre au tableau, il s'agit de la saison 2006. En effet, la Ps3 version européenne étant sortie très en retard, Sony a dû faire face à un véritable casse-tête. Résultat, Alonzo est encore chez Renault! Et Hamilton inexistant! (ben oui, je connais certains grands noms quand même!). Il est sûr que les fans n'apprécieront guère. Mais il serait quand même dommage de passer à côté d'un tel titre! Passons au test.


Graphismes : 16/20
-Du très bon et du moyen. Voilà qui résume l'affaire. En effet, si les différentes voitures ont été soignées (les reflets sur la carrosserie sont dignes de ceux de GTHD), il n'en est pas de même pour les décors. Ce n'est pas moche, mais on sent tout de suite que la machine peut faire mieux. Heureusement, le rendu des conditions climatiques est de bonne qualité. La pluie sur la visière du casque est renversante, on s'y croirait!

Jouabilité : 16/20
-Après un court instant d'adaptation, le plaisir vient presque aussitôt après le premier tour. Et là , c'est fini, on ne lâche plus le pad tellement l'immersion est totale. L'impression de vitesse est très bien rendue, et l'aide au pilotage vous empêchera de faire n'importe quoi.

Son : 16/20
-Une fois encore, on jongle entre le très bon et le moyen. Les sonorités des différentes voitures sont excellentes (vos voisins ne vont pas aimer, eux!), et contribuent, une fois de plus, au réalisme de l'ensemble. Malheureusement, le commentateur est limite soporifique. C'est à croire que le pauvre a du mal à suivre. Lorsqu'il annonce votre position, il se peut qu'il se trompe d'une ou deux places! Même s'il ne peut gâcher à lui seul le jeu, c'est quand même dommage.

Durée de vie : 18/20
-Le mode carrière nécessite à lui seul toute l'attention. Le mode arcade n'est là que pour attirer le client, ou faire une petite course rapide avant d'aller se coucher. Le jeu propose en effet d'incarner un pilote (vous), au tout début de sa carrière. Vous aurez également la possibilité de régler les paramètres de façon à pousser le réalisme au plus haut point. Faire par exemple 10% d'une course (qui correspond à 12 tours), ou la totalité! La durée de vie est donc très bonne.

Scénario : 17/20
-En mode carrière, il faudra d'abord passer des essais chez des écuries que votre agent aura sollicité pour vous, et réussir à les convaincre de vous embaucher. Une fois l'écurie choisie intégrée (si si! On a quand même le choix), il faudra passer les différentes phases qui précèdent un grand prix : essais et qualifs.

En bref :
Étant donné que Formula one est le seul représentant de F1 sur PS3, il est évidemment le meilleur. Le fait de s'adresser aussi bien aux néophytes qu'aux expérimentés est un avantage non négligeable. D'ailleurs, au cas où un concurrent viendrait jouer les trouble-fête, ce dernier aurait fort à faire tellement Formula one a placé la barre très haute. Fans de formule 1, ce jeu est pour vous!



Note globale : 17/20

Test de Devil May Cry

L'équipe qui a développé la série des Resident evil est de retour avec cette autre saga. Avec la notoriété qu'on leur connaît, dû au succès mondial des aventures des Stars, on pouvait s'attendre à un titre majeur, et c'est le cas. Devil may cry nous comble de bonheur. Malgré un scénario un peu poussif, l'envie reste intacte. L'histoire est toute simple. Il y a longtemps, un démon nommé Sparda, décida de se rebeller contre l'empereur du monde inférieur, Mundus, qui avait décidé d'envahir les humains et devenir le seigneur tout puissant des deux mondes. Épris de pitié et d'humanité, Sparda réussit à enfermer le vilain dans un caveau scellé. Pour le remercier comme il se doit, les humains firent de Sparda leur chef. Peu de temps après, il épousa une femme et eut deux fils dont un seul survécut : Dante. Mais voilà qu'après deux mille ans, le sceau qui retenait Mundus prisonnier se brisa. Aujourd'hui, seul le fils de Sparda est à même de lui barrer la route. Mi-homme mi-démon, Dante possède des pouvoirs destructeurs et une agilité déconcertante qui lui seront bien utiles dans son combat.


Graphismes : 16/20
-Devil may cry est beau, très beau même, sans être exceptionnel toutefois. Les couleurs sont très bien choisies et appuient sur le côté inquiétant de certaines pièces, qui ne sont pas sans rappeler un certain Resident Evil. Le mode diabolique est un plaisir pour les yeux.

Jouabilité : 15/20
-Dante peut paraître lent par moment, même s'il reste très maniable. On aurait envie de courir plus vite, beaucoup plus vite! Les différentes armes sont assez nombreuses et l'efficacité est bien diversifiée sans oublier le mode diabolique : génialissime! On regrettera quand même quelquefois le mauvais positionnement de la caméra.

Son : 17/20
-La bande son est réussie. Les voix des personnages ont été très bien choisies (toujours en VO comme Résident evil). La musique diffère selon les phases de recherche ou de combat et contribue agréablement à l'ambiance générale. Rien d'énervant.

Durée de vie : 14/20
-Le soft est ni trop court, ni trop long. C'est le juste milieu. La difficulté étant bien dosée, il faut s'accrocher pour passer certains niveaux.

Scénario : 14/20
-Le décor planté, l'histoire n'évolue pas beaucoup. Dante se contente de suivre le chemin donné. Mais l'intérêt du jeu n'est pas là de toute façon. Les nombreux combats que vous réservent les monstres, combleront cette lacune. Certains boss sont d'ailleurs dignes de God of war.

En bref :
Premier volet d'une belle saga encore en cours, Devil May Cry est très plaisant à jouer malgré les quelques mauvais positionnements de la caméra. Même s'il n'est pas le meilleur de sa catégorie, la palme revenant bien sûr à God Of War, il serait dommage de passer à côté. L'essayer, c'est l'adopter!



Note globale : 16/20

Test de Beyond Good & Evil

Michel Ancel ; ce nom ne vous dit sûrement rien et pourtant tous les possesseurs de console Playstation de la première heure connaissent pourtant l'un de ses titres phare : Rayman. En effet il s'agit là d'un de ces créateurs qui ont marqué l'histoire des jeux vidéos. De beaux graphismes colorés toujours dans la catégorie "mondes imaginaires". Cette fois, vous incarnez Jade, une jeune reporter et aventurière, dont la planète, Illys, est quotidiennement attaquée par les DomZ. Les troupes locales appelées "sections Alpha" étant plus que dépassées, c'est sur vous-même que vous devrez compter. De plus, vous avez de forts soupçons sur leur efficacité à défendre la population ( seraient-ils de mèche avec les DomZ???). C'est aussi ce que pense la résistance, qui essaie de faire éclater la vérité au grand jour. Dans un tel contexte, difficile d'y voir clair. Armée d'un appareil photo et accompagnée de Pey'j, un porc spécialiste en mécanique, Jade va devoir déjouer les plans des DomZ.


Graphismes : 17/20
- Les graphismes sont somptueux, avec de magnifiques couleurs et de superbes effets. Tout cela fortifie le côté fantastique de l'histoire. Dommage que quelques petits ralentissements viennent ici et là gâcher l'ensemble. Mais rien de catastrophique, heureusement!

Jouabilité : 15/20
- La jouabilité est bonne dans toutes les phases de jeu. Jade se contrôle parfaitement. Malheureusement, la caméra joue de mauvais tours de temps en temps.

Son : 18/20
- Le point fort du soft. Les musiques sont à la hauteur et ponctuent à merveille les actions du jeu, façon cinéma. Les voix des différents personnages sont excellentes aussi. Pas de ridicule adaptation française, bien au contraire (Emma De Caunes a prêté sa voix pour Jade).

Durée de vie : 14/20
- C'est un fait, on a l'impression que tout bon jeu d'aventure se doit d'être court. Beyond good and evil n'échappe pas à la règle. On regrette d'arriver si tôt à la fin, tout simplement parce qu'on en demande encore.

Scénario : 18/20
- Un autre point fort. L'histoire est rondement menée, impossible de s'ennuyer avec des parties qui jonglent entre un côté sombre et un autre, enchanteur. L'émotion est bien présente. Il est difficile de lâcher le pad, tellement on a envie d'en apprendre plus.

Pour info : Beyond Good & Evil 2 devait sortir en 2009, mais à ce jour, même si on sait qu'il est toujours en développement, très peu d'infos circulent à son sujet. Il ne faudrait pas que le projet soit abandonné vu le contexte particulier de crise que nous vivons et qui touche le monde du jeu vidéo de plein fouet. Croisons les doigts!



Note globale : 17/20